C’est le moment de renouer avec la légèreté !
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7 juin 2021
[social_warfare]
Un peu de légèreté dans cette atmosphère oppressante, voilà ce à quoi ce mois de juin nous invite. L’été est devant nous et les mesures de retour à la normale s’accélèrent : autant de promesses de retrouver la liberté, la joyeuseté, la légèreté que nous avions perdues ces derniers mois.
Légèreté et joie de vivre
Mais d’abord, qu’est-ce que la légèreté ? La légèreté est plus facile à définir par opposition à ce qu’elle n’est pas : le sérieux, la lourdeur, la charge mentale, par exemple. La légèreté est spontanément associée à l’enfance : cet âge béni où chaque moment peut être vécu sans arrière-pensée, sans craintes de l’avenir ou regrets du passé. En devenant adulte, nous prenons peu à peu notre place dans la société et assumons les responsabilités qui vont avec.
C’est un processus sain et naturel, sans lequel nous serions à jamais des « adulescents », ces jeunes adultes qui veulent rester des ados par peur d’assumer la charge qui les attend. Que ne savent-ils que les devoirs qui nous incombent nous donnent aussi des droits ! S’engager, être fiable, aller au bout de ce que l’on a commencé, et même prendre sur nous, parfois, est plus libérateur qu’on ne le croit. Sans compter qu’une fois nos charges d’adultes assumées, nous gagnons des droits qui ont la saveur du mérite et amènent le contentement.
Mais quand nos responsabilités finissent par nous peser au point d’occuper en permanence notre esprit, quand nous sommes toujours en train de penser à ce qu’il nous reste à faire, pire, quand nous nous sentons coupable de ne « rien faire » d’utile et de productif, alors nous perdons un peu de notre légèreté et de notre joie de vivre. Et nous avons du plomb dans l’aile.
Ne pas se prendre la tête
Alors comment ne pas « se prendre la tête » ? Comment naviguer entre nos innombrables tâches et nos multiples casquettes en gardant une certaine légèreté ? Cette capacité à s’amuser d’un petit rien, à sourire de ce qui nous arrive, à prendre de la hauteur face aux événements de notre quotidien ? À laisser jouer notre enfant intérieur ? Être une personne sérieuse qui ne se prend pas au sérieux, voilà le défi à relever.
D’abord, il faut se souvenir que nous sommes responsables de notre climat intérieur, nous sommes responsables des émotions qui nous traversent et nous avons donc la possibilité d’agir dessus. Sachant cela, il est possible de ne pas nous laisser perturber par des émotions parasites, de ne pas nous accrocher à des paroles qui nous ont blessé, par exemple, ou des événements qui ne se sont pas déroulés comme nous le voulions – ou plutôt comme notre mental le souhaitait.
Pour cela, il existe différentes pratiques à convoquer le plus souvent possible dans notre quotidien. Voici 3 techniques pour arrêter de se prendre la tête et renouer avec la légèreté.
1. Sourire
Parfois, le sourire n’est pas automatique, surtout si nous ressentons des contrariétés. Et pourtant, plaquer un sourire sur notre visage, même quand nous n’en avons pas envie est intéressant à plus d’un titre. Une étude réalisée par des chercheuses de l’Université du Kansas sur 170 étudiants a conclu que ceux qui avaient été forcés à sourire étaient moins angoissés et que leur rythme cardiaque était de 7 % (1) plus lent que celui des autres participants. C’est l’hypothèse de la rétroaction faciale, qui décrit un processus de feedback par lequel les muscles faciaux contractés pourraient moduler les émotions et même les provoquer.
Par ailleurs, le sourire déclenche la libération de neurotransmetteurs qui augmentent notre bonne humeur. Or notre cerveau ne fait pas la différence entre un sourire authentique et un sourire forcé. Ces phénomènes permettraient d’expliquer que le seul fait de sourire peut rendre une personne plus joyeuse !
➡️ Comment faire ? C’est simple : on sourit pendant au moins 30 secondes ! On peut le faire devant son miroir, on peut même fermer les yeux. Si l’on sent que le sourire se fige, on relâche et on reprend l’exercice. On peut aussi respirer profondément avant de se lancer ou penser à quelque chose que l’on aime bien.
2. Gratitude
La reconnaissance est un sentiment puissant, qui fait du bien au moral, et nous permet de prendre de la distance par rapport aux pensées négatives qui peuvent nous envahir. Elle augmente la sécrétion de dopamine, cette hormone qui fait partie de notre système de récompense. Des recherches en psychologie ont montré que la gratitude améliorait le bien-être émotionnel (2) Les participants à une étude qui devaient exprimer leur gratitude se sont sentis mieux immédiatement après l’exercice, en particulier lorsque la gratitude était dirigée envers une autre personne.
Exprimer notre reconnaissance par rapport à ce que nous vivons, à ce que nous avons et à ce que nous sommes, est aussi un excellent moyen de faire le vide dans notre tête. Pour se focaliser sur ce que nous vivons de positif et exprimer sa gratitude, on peut tout simplement adresser une prière, muette ou à voix haute, à la vie (l’Univers, Dieu, les autres … selon nos croyances).
Nul besoin de vivre des événements extraordinaires pour montrer sa reconnaissance : les petites choses de la vie sont largement suffisantes pour dire « merci » à la vie, comme par exemple boire une infusion de plantes fraîches, ne pas faire la queue à la caisse du supermarché, s’acheter un nouvel habit ou un accessoire, recevoir le coup de fil d’un・e ami・e, contempler la pleine lune depuis sa fenêtre, rire d’une blague, manger un plat préparé avec amour, etc.
Fixer sa reconnaissance sur papier permet aussi d’en garder une trace et de relire les bons moments et les pensées positives pour se booster quand ça va moins bien.
➡️ Comment faire ? On se munit d’un petit carnet vierge et d’un stylo que l’on garde à portée de main et on note simplement tous les « plaisirs minuscules » que l’on éprouve chaque jour. On peut les noter au fur et à mesure de la journée ou les récapituler tous les soirs avant d’aller se coucher, comme le propose Florence Servan-Schreiber dans 3 kifs par jour (voir mon résumé ici).
3. Reconnexion
Pour éviter notamment le phénomène d’hyperdigitalisation et son corollaire, la sédentarité, se repenser comme un corps vivant – et pas seulement un mental opérant – est absolument indispensable. Notre société exécute une marche forcée vers la digitalisation et l’utilisation des réseaux sociaux. Avec le confinement, les couvre-feu et autres mesures de distanciation sociale, la digitalisation a été et reste encore le meilleur moyen de garder le contact et de rester connecté・e.
Or des parallèles sont faits entre les drogues et la dépendance aux réseaux sociaux. En effet, cette dernière joue sur la dopamine, enclenchée par les échanges instantanés, les likes, les partages, et à terme, crée une dépendance semblable à celle d’une drogue. Certaines recherches vont jusqu’à dire que la dépendance aux réseaux sociaux peut modifier l’anatomie cérébrale et avoir un impact important sur le système neuronal.
Le meilleur moyen de retrouver un juste équilibre entre notre utilisation des réseaux sociaux et notre santé aussi bien physique que psychique, est de se déconnecter de manière journalière en pratiquant une activité physique.
➡️ Comment faire ? On choisit une activité sportive qui nous convient, adaptée à notre forme physique, et on s’y tient 2 à 3 fois par semaine. C’est le meilleur anxiolytique qui soit, car le sport met à distance nos pensées ruminantes en nous reconnectant à notre corps.
Marcher plus longuement le week-end, si possible dans la nature, est excellent, aussi bien pour notre système cardio-vasculaire et notre mobilité générale que pour notre humeur.
Mais une simple promenade de 30 minutes tous les jours, même en milieu urbain quand on n’a pas la chance d’avoir la nature près de chez soi, est préférable à la station assise devant son écran ou son smartphone.
Rappelons-nous qu’en définitive nous ne contrôlons pas notre réalité. Les événements extérieurs peuvent éventuellement être influencés mais en aucun cas pilotés par nous. Nous pouvons dès lors choisir d’entre en résistance avec la réalité, ou l’accueillir et cohabiter pacifiquement avec elle.
En travaillant sur notre météo intérieure, nous pouvons lâcher prise sur la volonté de tout contrôler et trouver davantage de détente et de sérénité au quotidien. Nous pouvons renouer avec la légèreté et améliorer ainsi notre réceptivité au neuf et à l’inconnu, et à toutes leurs promesses.
Sources :
(1) « Grin and Bear It! Smiling Facilitates Stress Recovery« , Psychological Science, le 30 juillet 2012.
(2) Watkins, P. C., Woodward, K., Stone, T. et Kolts, R. L. (2003), « Gratitude and happiness: Development of a measure of gratitude, and relationships with subjective well-being », Social Behavior and Personality, 31, p. 431-452.
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Que vas-tu trouver dans Ma Routine pour vivre l’abondance ?
Tu y trouveras en vidéo et en PDF le pas à pas des gestes à réaliser pour inviter l’abondance dans ta vie, et notamment pour :
- Ressentir les émotions que l’abondance t’apportera
- Entrer en résonance avec la pensée d’abondance dont tu as besoin : argent, biens matériels, santé, liberté, etc.
Ces petites habitudes à prendre sont simples et facile à intégrer à ton quotidien.
Barbara Reibel
Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot
[…] à ton emploi du temps, trouve un ou une partenaire et tiens-toi-y. Et tu verras, que ton moral s’en portera mieux, tu te sentiras plus apaisé・e, plus détendu・e. Plus tu es connecté・e à ton corps et à tes sensations, moins ton mental a de prise sur toi. […]