Rendre possible l’impossible, nous y sommes

Rendre possible l’impossible,
nous y sommes

Articles

22 mars 2021

[social_warfare]

Oser vivre pleinement sa vie, réaliser ses rêves, quitter sa zone de confort : quel meilleur moment pour le faire qu’une crise comme la pandémie que nous traversons ? Les épreuves, nous donnent le déclic dont nous avons parfois besoin pour traverser le mur de nos peurs et rendre possible l’impossible.

Se rappeler que nous ne sommes pas éternels

Tapi au fond de nous, vit cet élan, cette pulsion de vie irrésistible, cette petite graine qui ne demande qu’à germer. Et pourtant, nous la laissons bien souvent végéter, nous lui donnons rarement l’espace et l’oxygène dont elle aurait besoin pour grandir et s’épanouir. Parce qu’elle nous fait peur. Et en effet la graine du changement est potentiellement disruptive, imprévisible, inattendue… elle ne fait aucun sens dans la mécanique huilée de nos existences.

Cette peur ancienne, primitive, de perdre notre sécurité matérielle ou affective, de nous confronter à ce qui serait possible mais incontrôlable, inconnu, non-maîtrisé, nous englue dans les mêmes habitudes, répétées à l’infini, jusqu’à ce que mort s’ensuive. Littéralement. Dans son livre Les cinq plus grands regrets au moment de la mort, Bronnie Ware, une infirmière australienne qui a travaillé dans un centre de soins palliatifs, a recueilli les derniers regrets des mourants qu’elle a accompagné. Le regret le plus partagé par les patients en fin de vie était :

«  J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi. »

C’est donc en se rappelant que nous ne sommes pas éternels, en se rappelant que nous sommes tous en CDD sur cette terre, que nous pouvons oser vivre une vie qui nous ressemble, que nous pouvons transformer l’impossible en possible. Pour ne pas mourir avec des rêves encore plein la tête. Pour ne pas quitter ce monde en ayez vécu pour les rêves de quelqu’un d’autre.

Possible éternité

 

Explorer nos ressources pour déjouer nos peurs

Savoir que la mort est inévitable et qu’il importe d’habiter sa vie, de lui donner du sens et de la vivre pleinement tant qu’il en est encore temps, est une chose. Y parvenir en est une autre. Le passage à l’action est difficile parce que nos peurs nous empêchent de franchir le pas. Et ce premier pas est indispensable pour faire advenir le changement. Alors comment sortir de cette double contrainte qui nous paralyse ?

Dans ma pratique de coach professionnelle de vie, je pose la question suivante à mon ou à ma coaché·e : si vous osiez réaliser votre rêve, que pourrait-il vous arriver de pire ? Quel serait le scénario catastrophe ? Une fois le pire envisagé, je demande à la personne coachée ce qu’elle ferait concrètement si cela devait arriver. Nous explorons ensemble les solutions, les pistes d’actions qu’elle propose, le plus précisément possible.

Même si la situation envisagée est pénible, inconfortable, etc., la conclusion est généralement unanime : le pire n’est finalement … pas si pire ! Parce que nous avons en nous des capacités d’adaptation bien plus importantes que nous le pensons. Parce que l’humanité n’a pas cessé de s’adapter depuis son apparition sur cette terre. Parce que c’est inscrit dans nos gènes. Encore faut-il s’en souvenir pour passer de l’impossible au possible.

 

Possible Déjouer nos peurs

 

Accueillir le possible et la vulnérabilité qui l’accompagne

Une autre manière de transcender notre peur, c’est de l’accueillir physiquement. Au lieu de l’éviter parce que c’est inconfortable, entraînons-nous à être en pleine conscience avec cette peur présente dans notre corps. Pour cela, remarquons notre réaction habituelle à la peur. Observons nos sensations physiques : que se passe-t-il ? Notre cœur bat plus vite, nous avons la gorge serrée, l’estomac noué ? Restons présents à nos ressentis.

A présent, rappelons-nous que notre peur est une inquiétude à propos de l’avenir. Or l’avenir n’existe pas. Seul existe le moment présent. En nous tournant vers le moment présent, nous voyons aussi ce qui est là, devant nous. Nous pouvons être reconnaissants pour ce qui se trouve devant nous. Nous pouvons agir dans le moment présent. Nous pouvons nous immerger totalement dans le moment présent, en ressentant la peur dans notre corps mais en continuant à agir.

Accueillir nos peurs avec toute la bienveillance dont nous sommes capables demande de la pratique. En allant vers ce qui nous fait peur de manière répétée, nous finissons par traverser le mur de la peur pour atteindre, de l’autre côté, la liberté.

La crise sanitaire comme moteur du changement

La crise sanitaire que nous traversons actuellement, avec son cortège de bouleversements, d’anxiété et d’incertitudes, est aussi un bon point de départ pour changer de scénario de vie. Prendre conscience de notre finitude, explorer les ressources dont nous disposons pour rebondir, accueillir physiquement nos peurs : ce n’est pas toujours suffisant pour passer à l’action.

 

Parfois, nous avons besoin d’un déclic pour mesurer la valeur de notre vie et agir enfin. La pandémie du coronavirus est à ce titre un bon maître. En nous privant de certains choix, en nous enlevant une partie de notre liberté, en portant atteinte, pour certains d’entre nous, à notre santé, à nos revenus, à note mode de vie …  elle nous oblige à remettre en question nos choix.

 

Le moment est bien choisi pour des prises de décisions, même radicales. Le monde bouge, ce qu’il n’a jamais cessé de faire, mais il bouge vite, de plus en plus vite. Depuis un an, la crise nous a demandé de faire preuve d’agilité dans tous les domaines : distanciation sociale, télétravail, réorganisation complète de branches entières de l’économie, maîtrise des outils numériques,… Nous avons démontré que nous en étions capables. 

Il serait temps d’appliquer à notre destin personnel la même remise en question : de quitter notre zone de confort pour arriver dans la zone où la magie opère, pour arrêter de vivre notre vie à moitié endormi * et pour rendre enfin possible l’impossible.

 

Nous y sommes.
Le printemps pointe en éclat
Dans les fleurs des amandiers.
Nous y sommes.
La graine tapie dans l’ombre
Trouve son chemin
Vers la lumière.
La vie pulse.
Elle jaillit.
Dans chaque bout de feuille
Délicate Fragile
Pourtant si déterminée
A grandir
A pousser.
Le désir de croître peut-il
Se freiner, s’empêcher,
Se retenir, se casser ?
Peut-on aller à contre-courant du printemps ?
Peut-on maintenir encore longtemps la vie
en suspens ?
Peut-on rester sourd au chant du réveil ?
Il y a le temps du dépôt, de l’arrêt, du repos
Et il y a celui de l’élan et du jaillissement
Il est là sous nos yeux
Il nous attend pour vibrer en écho avec lui.

Il est grand temps.

 

Par Sabrina Chezeau, L’Audace du papillon 

 

 

[social_warfare]

Besoin d'un coup de pouce pour retrouver ton envie de bouger ? Tu trouveras dans ce “Booster” de motivation 2 gestes à réaliser quotidiennement pour une motivation au top.
Pour t’aider à les mettre en pratique sans prise de tête, j’ai prévu :

  • 3 fiches explicatives à télécharger au format PDF pour avoir ton matériel sous la main
  • 1 fiche Bonus (parce que tu le vaux bien)
  • 7 courriels motivationnels que tu recevras au fil des 21 jours pour tenir le cap et braver la tempête !

Lance-toi et achète dès maintenant ton booster de motivation : il n’y a pas de meilleur moment pour amorcer ton premier pas vers le changement !

Barbara Reibel

Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

[…] n’est jamais trop tard pour trouver sa voie et réaliser ses rêves, il n’est jamais trop tôt non plus pour se lancer. Différer son projet est une fausse bonne […]

[…] colérique, etc. et souvent nous tâtonnons en espérant faire de notre mieux. C’est cela être vulnérable. L’accepter demande du courage, mais c’est aussi très libérateur.L’ exercice suivant est […]