En panne de volonté,
et alors ?
Psycho
16 septembre 2022
[social_warfare]
La volonté est souvent confondue, à tort, avec la motivation. La volonté nous donne la force d’accomplir nos buts, au prix d’un certain effort. La motivation , elle, repose sur un tout autre ressort : le plaisir.
« Quand on veut, on peut », entend-on souvent. Or, Freud nous a appris au contraire que notre volonté n’est pas toute-puissante : vouloir n’est pas pouvoir, il n’est pas toujours possible de concrétiser réellement ce que l’on veut. Sinon, nous aurions déjà perdu ces kilos en trop, nous aurions arrêté de fumer ou nous nous serions mises au sport parfois les 3 😉
Si « je voudrais bien » mais que « je n’y arrive pas » est-ce parce que je manque de volonté ? Suis-je un・e« looser » ? Rien de tout cela : c’est parce que volonté n’est pas motivation !
Quelles distinctions entre la volonté et la motivation ?
La volonté demande un effort pour faire ou ne pas faire quelque chose. Pour une personne alcoolique, par exemple, la volonté consiste à passer de l’état de dépendance à l’état d’abstinence en s’interdisant la consommation d’alcool. La personne qui veut perdre du poids devra avoir la volonté de rééquilibrer son alimentation. Celle qui veut se mettre au sport fera l’effort d’inscrire cette activité à son agenda.
La motivation correspond à ce qui explique et justifie une action, c’est ce qui nous fait aller de l’avant. Un athlète n’a peut-être pas toujours envie de s’entraîner et il doit parfois s’appuyer sur sa volonté, mais sa motivation à gagner ou à se dépasser lui apporte suffisamment d’énergie pour qu’il persévère.
Selon Stéphane Michel, Fondateur de Solar Management : « La volonté fonctionne sur le ressort d’un “ratio effort / résultat” dégradé : on avance mais en “laissant de la gomme». À l’inverse, la motivation fonctionne sur un “ratio effort / résultat” excédentaire, en un mot sur le plaisir. »
Comment la motivation fonctionne dans le cerveau ?
Le circuit de motivation, également appelé circuit de récompense, fonctionne comme une boucle de rétroaction circulaire : besoin-désir-plaisir -récompense. Il existe de fortes variations d’une personne à l’autre dans le niveau de motivation, en particulier pour les tâches moins stimulantes et moins immédiatement gratifiantes.
Certaines personnes ont des difficultés à maintenir leur concentration et leur motivation pour des activités non stimulantes, ont des difficultés d’organisation, de planification, de maîtrise de soi et d’autorégulation. Ce profil est pratiquement synonyme de TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). D’autres personnes, trop consciencieuses, peuvent être trop contrôlantes, perfectionnistes, trop intenses, des « bourreaux de travail » qui ont du mal à se détendre et à s’amuser. Elles peuvent également être sujettes à certains troubles mentaux, tels que l’anorexie mentale.
On a constaté que ces différences individuelles sont presque entièrement d’origine génétique. Cela ne signifie pas que ces fonctions sont figées pour la vie – l’environnement a un effet sur l’optimisation ou l’altération du potentiel inné d’une personne, et l’entraînement peut améliorer ces compétences, dans une certaine mesure.
Et si on arrêtait de vouloir ?
C’est l’un des piliers de la méthode Coué que j’ai développé dans un autre article. Pour Émile Coué, la volonté peut produire des résultats contraires à ce que nous voulons. Par exemple, plus l’insomniaque veut dormir, moins il dort. En fait, c’est même l’absence de volonté qui permet le changement. Plus nous essayons de nous rappeler un nom oublié, plus cela devient difficile. Plus tard, quand nous cessons d’essayer et pensons à autre chose, le nom nous revient facilement à l’esprit. C’est la Loi de l’effort inversé.
De même, l’autodiscipline tant vantée par les adeptes du volontarisme est bien souvent une approche coercitive. Nous faisons preuve de volonté en niant nos désirs et nos sentiments pour faire ce qui est « juste » (ce que l’on attend de nous, ce qui fait plaisir à notre entourage, ce que les autres font …).
Or, toute approche saine de l’autodiscipline doit fonctionner avec nos émotions, plutôt que contre elles. L’autodiscipline ne doit pas reposer sur la volonté ou l’abnégation, mais plutôt sur le contraire : l’acceptation de soi.
L’autodiscipline sans la volonté
S’accepter, c’est oser regarder ses démons en face et les affronter. C’est trouver cette partie de nous qui est profonde, sombre et laide. C’est s’autoriser à ressentir toutes les émotions négatives et honteuses qui l’accompagnent. Puis c’est accepter que cette partie de nous ne disparaîtra jamais. Et c’est très bien ainsi.
Et c’est là que la magie opère. Quand on arrête de se sentir mal dans sa peau, deux choses se produisent :
- Il n’y a plus rien à refouler.
(et du coup, ce verre d’alcool est complètement inutile)
- Il n’y a aucune raison de se punir. Au contraire, on veut prendre soin de soi, parce que c’est bon pour nous.
(et du coup, cette tablette au chocolat cesse d’être désirable)
Pour obtenir une discipline de fer sans aucun effort, reste à pratiquer le renforcement positif. Il s’agit de créer des situations qui nous procurent des avantages émotionnels plus importants en adoptant le comportement souhaité qu’en ne le faisant pas.
Et c’est ainsi que l’on se retrouve avec une autodiscipline sans volonté !
[social_warfare]
Pour aller plus loin, découvre le Carnet de Route « Je booste ma motivation »
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Barbara Reibel
Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot