motiver son enfant

Comment motiver son enfant

Famille, psycho

5 septembre 2022

[social_warfare]

Pourquoi est-il si difficile de motiver son enfant ? En tant que parent, nous croyons souvent, à tort, que notre enfant ne s’intéressera à rien si nous ne lui forçons pas (un peu ou beaucoup) la main. En vérité, ces tentatives de « motivation » sont contre-productives.

 

Motiver son enfant ou le pousser (à bout) ? 

Nous ne pouvons pas obliger notre enfant à être motivé・e parce que nous le sommes. Il est illusoire de penser qu’elle ou il va s’intéresser à ses devoirs de français simplement parce que nous nous y intéressons. Pire encore, le fait de vouloir à tout prix motiver son enfant se transforme généralement en lutte de pouvoir.

Lorsque nous essayons de pousser notre enfant, il est important de nous poser les questions suivantes : « Quelle est la responsabilité de mon enfant ? Quelle est la mienne ? » Si notre enfant ne fait pas son travail, notre mission en tant que parent est de lui apprendre comment fonctionne le monde en lui faisant assumer ses choix. Dans la vraie vie, lorsqu’on ne fait pas son travail, on n’est pas payé・e !

Montrons à notre enfant que chacun de ses choix a des conséquences. Or, les conséquences ne sont pas là pour créer de la motivation mais de la responsabilisation. Notre rôle est d’inspirer notre enfant, de l’influencer positivement, pas de booster sa motivation à tout prix, ce qui serait utopique.

En tant que parent, nous nous sentons souvent responsable de la façon dont notre enfant mène sa vie or c’est entièrement faux – notre enfant est responsable de ses propres choix ! Mais parce que nous pensons que la réussite de notre enfant dépend de nous, nous nous attribuons un rôle qui n’est pas le nôtre. On nous apprend que nous devons contrôler notre enfant d’une manière ou d’une autre, alors nous pensons que nous sommes censés inciter notre enfant à vouloir certaines choses dans la vie. Résultat : cela l’amène à fonctionner en réaction à nous. Notre enfant peut se conformer à nos injonctions pour que nous ne soyons plus sur son dos ou même pour nous faire plaisir, mais cela ne l’aide pas à se motiver. Car si l’objectif est d’avoir un・e enfant motivé・e, c’est en l’inspirant et en l’influençant que nous pouvons y parvenir.

Il est vrai que certain・e・s enfants sont moins motivé・e・s que d’autres. Il y a des enfants très intelligent・e・s qui cumulent les mauvaises notes. Certain・e・s restent assis・e・s en classe, le regard dans le vide, malgré les efforts de l’enseignant・e – et les nôtres ! D’autres oublient leurs devoirs. Un・e ado peut donner l’impression de ne s’intéresser à rien et de n’avoir aucune passion. Elle ou Il peut abandonner, ne pas vouloir essayer, reste bloqué・e voire prendre du retard (en présence d’autres inquiétudes, les difficultés d’apprentissage, le TDAH/TDAA, la dépression, les dépendances ou d’autres pathologies doivent être exclues).

Lorsqu’un・e enfant fait partie des moins motivé・e・s, cela peut être une source d’inquiétude, de frustration et parfois même de désespoir pour les parents – et c’est là que les ennuis commencent. Car le problème, dans ce cas, est notre réaction au manque de motivation de notre enfant, et non le manque de motivation lui-même. Lorsque nous nous inquiétons pour elle ou lui, nous essayons de la ou de le motiver à partir de notre anxiété, et nous oublions que la motivation ne se force pas. Soyons clairs : qu’un・e enfant se batte avec nous ou fasse ce que nous voulons, elle ou il ne sera pas plus motivé・e qu’avant.

 

motiver son enfant

 

Quel parent suis-je 

 

  • Mon inquiétude me pousse-t-elle à harceler, surveiller, faire pression ou exercer du chantage sur mon enfant ?
  • Ma frustration me pousse-t-elle à crier, à hurler, à supplier, à punir ou à lever les bras au ciel ?
  • Mon impuissance me pousse-t-elle à me disputer avec ma conjointe ou mon conjoint, qui selon moi, ne fait pas ce qu’elle ou il devrait faire pour motiver notre enfant ?
  • La peur que j’éprouve face à ses mauvais résultats me pousse-t-elle à essayer de changer et de pousser mon enfant ?

 

 

Si les difficultés d’apprentissage et les troubles du comportement sont exclues et qu’un・e enfant ne participe toujours pas à la vie de famille, ne fait ni ses devoirs ni ses corvées, il est probable qu’elle ou il manque de cadre.

L’enfant doit alors être tenu・e pour responsable et assumer les conséquences de ses choix qui la ou le guideront vers le droit chemin : par exemple, la permission de jouer aux jeux vidéo est accordée quand les devoirs et les corvées sont faites. S’il y a une tâche particulière qu’un・e enfant n’aime pas faire, elle ou il peut échanger avec son frère ou sa sœur. Elle ou Il sera sans doute meilleur・e dans la réalisation d’une tâche qui lui convient. En aidant notre enfant à se définir, elle ou il apprend à penser par soi-même et assume la responsabilité des choses fondamentales qu’elle ou il doit faire dans la vie.

 

Six conseils pour aider son enfant à trouver sa propre motivation

 

1. Ne pas lui mettre la pression 

En mettant à notre enfant la pression parce que nous avons des anxiétés, nous ne faisons que la ou le motiver à nous résister ou à nous obéir pour qu’on la ou le laisse tranquille. La seule chose qu’elle ou il va en retirer est d’apprendre à nous apaiser ou à s’opposer à nous, de réagir au lieu de se concentrer sur soi-même et de trouver une motivation interne. Notre anxiété et notre besoin de sentir sa détermination ne font que créer une lutte de pouvoir entre nous et notre enfant.

 

2. Être inspirant・e

La seule façon de motiver son enfant est … d’arrêter d’essayer de la ou le motiver mais de chercher plutôt à l’inspirer. Comment y parvenir ? En se demandant si nos comportements sont inspirants ou contrôlants. Être passionné・e par son travail, satisfait・e de sa vie, fière ou fier de sa famille incite notre enfant à faire lui aussi de son mieux.

 

3. Laisser son enfant faire ses propres choix – et en assumer les conséquences

Laissons notre enfant faire ses propres choix. Si c’est un mauvais choix, l’enfant doit assumer les conséquences qui en découlent. Si le fait de ne pas faire ses devoirs a pour conséquence de lui retirer son portable, elle ou il aura à cœur de terminer son travail pour obtenir le temps d’écran convenu. Cela motivera notre enfant dans la bonne direction sans que nous ayons à lui dire quoi faire, comment le faire et à lui reprocher son manque de motivation.

 

4. Comprendre ce qui motive réellement son enfant

  • Qu’est-ce qui motive mon enfant ?
  • Que veut-elle / que veut-il vraiment ?
  • Quelles questions puis-je poser pour l’aider à découvrir et à explorer ses centres d’intérêt ?
  • Quels sont ses objectifs et ses ambitions ?

Prenons suffisamment de distance pour voir notre enfant comme une personne à part entière et observons ce que nous voyons. Parlons-lui pour trouver les réponses aux questions ci-dessus. Puis écoutons – non pas ce que nous voulons entendre, mais ce que notre enfant nous dit. Écoutons, tout simplement, et respectons ses réponses, même si elles ne nous conviennent pas.

 

motivation enfant

 

5. Amener son enfant à vouloir faire ce qui est juste

Imaginons deux portes. La première porte est destinée aux parents qui veulent que leurs enfants soient motivés et fassent ce qu’il faut dans la vie : se lever, aller à l’école, faire leur travail, réussir. La deuxième porte est celle des parents qui veulent que leurs enfants trouvent par eux-mêmes la motivation pour réaliser ces choses. Ils veulent inciter leurs enfants à travailler pour ce qui les intéressent, à vouloir faire ce qu’il faut.

Les parents qui passent par la première porte doivent apprendre à mettre la pression sur leurs enfants, à les punir, les supplier, les harceler, les acheter, les récompenser et marchander. Pour passer par la deuxième porte, il faut poser d’autres types de questions. Plutôt que de demander : « As-tu fait tes devoirs ? », on peut demander : « Pourquoi as-tu décidé de faire tes devoirs aujourd’hui et pas hier ? J’ai remarqué que tu as choisi de ne pas faire de maths hier, mais que tu fais tes devoirs d’histoire aujourd’hui. Quelle est la différence ? » Il s’agit d’explorer et de découvrir, en aidant son enfant à découvrir ses propres motivations et ses points de blocage.

 

6. Un parent n’est pas responsable du comportement de son enfant

Le manque de motivation d’un enfant n’est pas de la faute du parent, il ne faut donc pas le prendre personnellement. Nous nous sentons parfois tellement proche et impliqué・e que nous peinons à voir notre enfant comme distinct・e de nous. Mais en prenant un peu de recul, on peut voir notre enfant comme une personne à part entière et découvrir ce qui la ou le motive vraiment. En l’observant, on peut voir ce qui fonctionne pour notre enfant, pourquoi elle ou il cherche à atteindre certains objectif et ce qui la ou le motive vraiment.

L’objectif est d’influencer son enfant lorsqu’il doit faire quelque chose qu’il ne veut pas faire, et de le connaître suffisamment pour comprendre ses motivations. En tant que parent, nous voulons l’aider à définir ce qui est important pour lui et ce qu’il va faire pour que ces choses se produisent.

Notre responsabilité consiste à aider notre enfant à y arriver, et non à le faire à sa place. Nous devons lui permettre de découvrir qui elle ou il est, ce qu’elle ou il pense et où se trouve son intérêt.

 

👉 Voir aussi : Le Guide de la (vraie) Vie Étudiante 

 

Source : 

Unmotivated Child? 6 Ways to Get Your Child Going

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Barbara Reibel

Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot

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