Comment j’ai osé être moi
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26 janvier 2022
[social_warfare]
Témoigner de mon parcours a du sens pour ce qu’il va faire résonner en toi, soit parce que tu t’y reconnais, soit parce qu’il va t’inspirer à oser être toi-même.
Mon objectif c’est de partager en toute humilité avec toi mes réussites, mes doutes, mes échecs, mes expériences parce qu’oser être soi est un thème qui me tient particulièrement à cœur.
Garde à l’esprit que chaque cheminement est personnel et que si tu décides de te mettre en marche ça doit être à ta manière, selon tes possibilités et tes préférences.
C’est un exercice délicat pour moi qui m’oblige à me mettre à nu et à analyser mes décisions, et ce n’est pas simple parce que sur le coup je n’ai pas toujours compris ce qui motivait mes choix.
Alors si tu es prête à faire un saut dans le passé avec moi, on y va !
Devenir maman a été un véritable tsunami dans ma vie
Bon alors sans remonter au siècle dernier (!), j’ai vraiment commencé à me poser des questions sur le sens de mon existence à la trentaine. Psychologiquement la vingtaine est l’âge des explorations, des essais et des erreurs, la trentaine c’est l’âge des choix. Et comme aujourd’hui on est jeune plus longtemps, le cap des 30 ans est considéré comme l’entrée dans la vie adulte.
J’avais une carrière florissante dans une multinationale pharmaceutique bâloise, je m’éclatais vraiment au travail et je ne comptais pas mes heures. J’étais en couple depuis 12 ans avec l’homme qui partage toujours ma vie aujourd’hui, on avait commencé à poser nos racines avec l’achat d’un appartement, et là : tic toc tic toc, mon horloge biologique, mon désir d’enfant ou la pression sociale – ou tout cela en même temps ! – ont fait que je suis devenue maman.
Devenir maman a été un véritable tsunami dans ma vie. J’avais de telles projections et images idéalistes de ce qu’était la maternité, que j’ai vraiment été secouée par la réalité. Ce qui était écrit dans Parent et les autres magazines spécialisés dans la parentalité, c’était complètement utopiste et à mille lieux de la réalité d’une jeune maman qui travaille ! Il n’y avait pas encore les réseaux sociaux et Internet en était encore à ses balbutiements, je me sentais donc très isolée avec mes problèmes de bébé qui ne dort pas, de bébé qui pleure, d’allaitement qui ne se passe pas toujours bien, etc.
Pour compliquer le tout, j’avais un job très prenant avec beaucoup de voyages à l’autre bout du monde et mon chef de l’époque m’avait encouragé à continuer à continuer à travailler à ce poste. Tous mes collègues étaient des hommes ; je n’arrivais pas à leur faire comprendre que c’était difficile pour moi de laisser mon bébé plusieurs jours d’affilée à une employée familiale.
J’ai beaucoup souffert d’une double culpabilité à l’époque : celle de ne pas être assez disponible pour mon enfant et celle de ne pas être assez disponible pour mon travail. Cet espèce de grand écart que font la plupart des mamans qui travaillent à l’extérieur – parce que quand on est au foyer on travaille énormément aussi ! – qui veulent tout mener de front, est stressant, épuisant, et si tu n’y prends pas garde, mène au burnout.
La première fois que j’ai osé m’écouter
Ça faisait environ 7 ans que je travaillais dans cette multinationale pharmaceutique et j’avais gravi les échelons : de cheffe de produits junior j’étais passée cheffe de produits internationale. Mais mon cœur n’y était plus. Je n’avais plus envie de partir, j’avais le cœur serré quand je devais faire ma valise, et globalement je ne trouvais plus de sens dans ce que je faisais.
Entre contribuer à accroître le chiffre d’affaires d’une multinationale prospère et élever l’enfant que j’avais mis au monde et qui serait demain un citoyen de la terre, la mission qui était la plus porteuse de sens coulait de source. Restait à passer à l’acte.
Alors, après un an et demi de tergiversations, et contre l’avis de mes proches, y compris celui de mon époux, j’ai lâché mon job prestigieux et un salaire très confortable. J’ai changé d’entreprise et de travail pour mieux concilier l’équilibre vie professionnelle – vie personnelle dont je parle beaucoup ici (et pour lequel j’ai conçu un programme de coaching en ligne).
C’était la première fois dans ma vie de femme que j’avais réellement osé m’écouter, osé reconnaître que cette vie de business woman ne me faisait plus rêver. J’ai fait ce choix en écoutant mon cœur et je ne l’ai jamais regretté.
A l’époque, il fallait un brin de folie pour quitter cette entreprise, parce que les conditions matérielles (salaire, retraite, avantages sociaux, …) étaient extrêmement favorables – et le sont encore.
Mais en osant faire ce pas de géant, en osant faire face à mes peurs et à mes insécurités, j’ai pris tellement confiance en moi et en mes capacités à rebondir, que ça m’a donné un centrage, une verticalité importante pour la suite de mon parcours.
J’ai quitté la multinationale pour rejoindre une petite société familiale basée à Bâle et spécialisée dans le recrutement. Je travaillais trois jours par semaine. J’avais peu de déplacements et ils étaient limités à la Suisse donc j’étais beaucoup plus présente à la maison et je retrouvais des journées à amplitude normale. J’avais mon mercredi de libre pour être avec mon enfant et un autre jour dans la semaine qui me permettaient de souffler.
Quand le ciel m’est tombé sur la tête
Bien sûr ce n’était encore qu’une étape sur mon parcours chaotique te je vais te raconter la suite. Avec ce nouveau job, j’étais globalement plus équilibrée, moins stressée, mais je ne m’entendais pas avec la directrice qui a décidé de me licencier au bout de 6 mois. C’était la veille de mon départ en vacances et je crois bien que ce jour-là, le ciel m’est tombé sur la tête !
Imagine-toi : je quitte une carrière prometteuse dans un grand groupe et je renonce à un salaire élevé assorti de nombreux avantages matériels. Mon mari et moi commençons tout juste à retrouver un nouvel équilibre, nous réorganisons la logistique familiale, nous ajustons nos dépenses à nos ressources, quand patatras : je me retrouve dans une situation où je n’ai plus de job, avec pour ressources mes allocations chômage pendant environ 2 ans !
Il a d’abord fallu que je digère le choc du licenciement. Au cas où ça t’est aussi arrivé, tu sais à quel point c’est difficile. J’avais le sentiment d’être incompétente, ma confiance en moi en a pris un coup, et puis tous mes doutes ont resurgi. Comment allait-on faire faire financièrement ? Bien sûr, je n’étais pas seule à travailler, mais on avait un prêt à rembourser et une famille à agrandir, puisqu’on souhaitait avoir plusieurs enfants, mon mari et moi.
Et là, je me suis posée THE question : de quoi ai-je envie ? Qu’est-ce qui me fait vibrer ? Vers quel métier ai-je envie de me diriger ? Et la réponse a été finalement assez simple : j’aime les mots et j’aime les nouvelles technologie, notamment les sites web qui étaient alors en plein essor. Je n’ai pas voulu choisir et je suis devenue traductrice free lance autodidacte tout en me lançant en parallèle dans une formation de webmaster.
Le dénominateur commun de ces deux activités ? J’exerçais à mon propre compte et j’étais donc sortie du salariat. Bien sûr, quand j’ai fait ce choix, j’ignorais que ce serait pour toujours 😉
La deuxième décision difficile que j’ai osé prendre
C’était donc la deuxième décision difficile et risquée que j’ai osé prendre : je me suis installée à mon propre compte sans garantie de revenus, et j’ai osé faire quelque chose qui me passionnait, plutôt que quelque chose qui était bien rémunéré.
Alors je vais tout de suite mettre un bémol à ce que je viens de dire : si ça a été possible pour moi, c’est aussi grâce à mon mari qui a choisi de rester salarié pour assurer un revenu minimum. Et j’ai beaucoup de gratitude pour lui qui a soutenu la famille toutes ces années et la soutient encore.
Si ce n’est pas ton cas, si tu es célibataire ou que tu élèves seule tes enfants, je te donnerai le même conseil qu’Elizabeth Gilbert donne dans son livre: ne t’attends pas à pouvoir vivre intégralement de ta passion. Si ça arrive, tant mieux. Mais étant donné le cours incertain d’une existence créative, mieux vaut disposer d’une source de revenu alternative. Avoir un travail dit « alimentaire » n’a rien de déshonorant. Ce qui est déshonorant, c’est de faire fuir ta créativité en exigeant qu’elle finance toute ton existence.
Pendant ces années d’auto-entreprenariat, j’ai exercé plusieurs métiers, dont responsable d’un magazine de santé en Suisse romande et attachée de presse. Nous avons aussi agrandi la famille. Ces années étaient riches, intenses et m’ont menées lentement mais sûrement vers la quarantaine.
Un troisième pas décisif
J’ai un peu plus de 40 ans, je viens d’avoir mon troisième enfant, quand une de mes amies me demande ce que je regretterais le plus de ne pas avoir réalisé dans ma vie si je devais mourir demain. Et je me rappelle de lui avoir répondu du tac au tac : écrire.
Les mots, l’écriture, la communication, c’est ma passion. Et c’est ainsi que j’ai osé pour la troisième fois franchir un énorme pas pour moi : créer un blog littéraire et écrire des résumés de livre. On était en 2012 quand j’ai fondé en-1-mot.com. L’aventure m’a tellement plu, que j’ai créé un deuxième blog deux ans plus tard, humourmebybarbara.com, un blog humoristique de digital mother débordée.
J’ai aussi auto-édité quatre livres à mon propre compte « Les 52 nuances de vie » et 6 livrets avec un co-auteur… Et comme l’a conseillé Elizabeth Gilbert, je ne vis pas de ces activités mais elles me nourrissent, et alimentent ma créativité.
L’aventure Happiness Factory
Mais ce n’est pas tout. En 2018, j’ai osé pour la quatrième fois : j’ai suivi une formation pour devenir coach professionnelle de vie parce que le développement personnel m’appelait depuis longtemps déjà. Et j’ai ouvert le site de coaching en ligne sur lequel tu lis cet article 😉
A la même période, j’ai été contactée par les Éditions Hugo New Life, pour publier un livre d’auto-coaching qui s’est intitulé « The Happiness Factory : 1 mois de challenge jours pour réenchanter ma vie ». 2018 : une formation de coach, un nouveau site internet avec une boutique en ligne et un livre, c’est ce que l’on pourrait appeler une année faste !
Malheureusement, j’ai trop tiré sur la corde, et à vouloir porter toutes ces casquettes, j’en ai eu littéralement plein le dos et je me suis fait … une hernie discale qui m’a conduit tout droit vers la case opération et m’a contrainte à une longue immobilité.
Cela a été une époque de grande remise en question pour moi. Quand ton corps devient défaillant, tombe malade ou te fait des misères, il faut te poser des questions. C’est ce que j’ai fait, et petit à petit j’ai commencé à faire le tri dans ma vie professionnelle, à garder ce qui m’assurait un certain revenu ou me faisait vraiment kiffer et à me débarrasser du reste : les obligations souvent auto-imposées, les services que je rendais pour faire plaisir, les choses que je croyais indispensables…
Et c’est vrai que la quarantaine, c’est l’âge des premiers doutes ; tout ce en quoi on croit dur comme fer paraît moins sûr. J’ai eu des problèmes de santé, mon entourage aussi, j’ai commencé à comprendre que je n’étais pas invincible. C’est l’âge du premier regard en arrière. A 40 ans, on veut se réapproprier tous les aspects de sa personnalité négligés pendant la course à la construction de sa vie.
Oser être soi après 40 ans
D’où l’idée d’oser être soi. Parce qu’en abordant la cinquantaine, je me suis confrontée avec plus d’acuité encore à ma propre finitude. J’ai vécu des deuils de personnes significatives et j’ai pris conscience que le temps était compté.
Mais j’ai aussi constaté autour de moi, que nous les femmes commencions à développer notre créativité, à peindre ou à écrire, per exemple. Les enfants ayant grandi, nous retrouvons du temps libre. Après des années passées à gérer la logistique familiale, les contraintes s’assouplissent et nous pouvons davantage nous ouvrir sur le monde extérieur.
C’est en m’inspirant de mon propre cheminement que j’ai créé un programme de coaching en ligne qui s’appelle « C’est vraiment moi ! » et qui traite précisément de cette question : comment exprimer pleinement qui tu es ? Comment te réaliser ? « C’est vraiment moi ! » est construit comme un voyage en 5 étapes pour mieux te connaître et enfin oser être toi-même.
Tu y trouveras des exercices de psychologie positive simples et ludiques. Surtout je vais t’accompagner pendant 3 h avec un coaching individuel en visio ou en présentiel pour 100 % de réussite Et puis tu recevras aussi un cadeau surprise personnel qui t’accompagnera tout au long de ce programme.
J’espère que mon témoignage t’a plu et t’aidera à avancer sur ton propre chemin. Si tu as envie de partager ton expérience – ou tes doutes ! – je serais ravie de te répondre personnellement.
Retrouve cet article en vidéo sur la chaîne LQH, Le Quart d’Heure, un rendez-vous qui fait du bien. A très vite !
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Ce coaching en ligne est vraiment pour toi si …
… tu es une femme active qui vit à 100 à l’heure
… tu es focalisée sur ton job
… tu te dévoues pour les autres
… tu gères beaucoup de choses au quotidien
Ça te remplit mais ça te vide aussi !
Aujourd’hui, prends rendez-vous avec toi-même et pars en voyage. Apprends à mieux te connaître et ose vivre une vie qui te ressemble. Clique ici et let’s go ! 😊
Barbara Reibel
Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot