Le nexting : créez votre vie en imaginant la suite

Psycho

1 octobre, 2018

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Malgré les Jours qui Raccourcissent et les Températures qui Chutent, le Nexting Nous Aide à Rester de Bonne Humeur en Anticipant un Avenir Positif.

Utilisé par l’auteur et chercheur scientifique Shane Lopez dans son livre Making Hope Happen, le nexting décrit l’acte de planifier les choses pour regarder vers l’avenir d’une manière positive. Abraham-Hicks et la loi de l’attraction rappelle constamment aussi à quel point nous « attirons » dans nos vies ce à quoi nous pensons et sur quoi nous nous concentrons régulièrement.

Avec l’automne (et la grisaille) qui approche, il serait judicieux pour chacun d’entre nous de passer un peu de temps à pratiquer le nexting, autrement dit à anticiper les événements positifs que nous espérons vivre au cours des prochains mois. De quoi nous éviter la baisse de moral saisonnière.

Mettez-vous au nexting

  1. Pour travailler votre capacité au nexting, choisissez un sujet qui vous touche et vous remplit de joie.
  2. Ensuite, choisissez une séquence particulièrement forte émotionnellement : vous remportez une course, vous faites une rencontre importante, vous êtes en vacances dans un endroit paradisiaque,… laissez libre cours à votre imagination.
  3. Enfin, imaginez-vous en train de vivre cette scène avec autant de réalisme et d’intensité que possible. Faites comme si vous tourniez un film dont vous êtes le héros – ou l’héroïne.

Loin du simple effet placebo, ces rêveries activent votre cerveau qui produit des émotions, des images et même des mots.

Comme le dit si justement le Professeur Michel Lejoyeux, auteur des 4 saisons de la bonne humeur :

« le nexting augmente votre chance de vivre demain ce que vous avez imaginé aujourd’hui. »

Quand on y réfléchit bien, prendre le temps d’anticiper un avenir positif pourrait être l’une des plus grandes priorités que nous puissions avoir. Car si nous ne réfléchissons pas au cours que nous voulons faire prendre à notre vie, quelqu’un ou quelque chose d’autre le fera pour nous. Le nexting nous incite à être les créateurs de notre vie plutôt qu’à la vivre par défaut.

Le nexting incarne l’espoir

Shane Lopez pense que le nexting permet à l’espoir de se réaliser. Chercheur spécialisé dans l’amélioration des apprentissages au sein des systèmes scolaires, décédé en 2016, S. Lopez avait constaté que les enfants étaient naturellement attirés par le nexting. Il l’avait lui même compris en marchant et en parlant avec son fils. « En encourageant (mon fils) à parler de l’avenir, je découvre ce qui l’enthousiasme, avait-il déclaré, j’apprends ses intrigues et ses projets, et je l’aide à trouver des idées sur la façon de faire bouger les choses. »

Mais Lopez se servait aussi du nexting pour demander à son fils ce qu’il pensait de son avenir : « Quand il se sent positif, sa mère et moi faisons de notre mieux pour lui « gonfler » encore davantage le moral. Nous savons que les émotions positives l’aident à réfléchir à des moyens d’améliorer sa performance, au mieux de ses capacités. »

Lopez souligne aussi que le nexting ne consiste pas à flatter son fils ou à lui proposer des solutions toutes faites mais à l’aider à relever de façon réaliste les inévitables défis qui l’attendent pour atteindre ses buts et réaliser ses rêves. En fin de compte, pour Lopez, le nexting nous aide à expérimenter plus d’espoir dans le monde.

Plus que du simple bon sens

Bien que le nexting ressemble à du simple bon sens, il y a de plus en plus de recherches dans le domaine de la psychologie positive pour l’étayer. L’auteur Shawn Achor dans son livre The Happiness Advantage cite une étude dans laquelle on a demandé à des personnes de simplement penser à leurs films préférés. Résultat : leur taux d’endorphine a augmenté de 27%. D’après S. Anchor :

« Anticiper une récompense peut autant stimuler les zones cérébrales du plaisir que la récompense réelle.»

Alex Lickerman, médecin et auteur de The Ten Worlds: The New Psychology of Happiness, renchérit : « la joie anticipée est souvent plus grande que la joie que nous apporte l’expérience même de ce que nous anticipons ». Lickerman est tellement convaincu de la justesse de cette joie anticipée qu’il affirme :

« Le plaisir anticipé est tellement important pour mon sentiment de bien-être, que je planifie désormais ma vie de telle sorte qu’il y a toujours quelque chose de positif qui m’attend. »

La version probablement la plus pratiquée du nexting est la planification de nos vacances. Une étude intitulée vacation anticipation, réalisée aux Pays-Bas et publiée dans la revue Applied Research in Quality of Life, rapporte que la plus grande augmentation du niveau de bonheur d’une personne se produit dans les huit semaines qui précèdent les vacances.

Les personnes qui planifient méticuleusement leurs vacances sont parfois critiquées pour leur manque de spontanéité ou d’émerveillement quand elles arrivent à destination. Mais comme on le voit, appliquer le nexting à ses projets de voyage semble augmenter le facteur de bonheur sur une période de temps beaucoup plus longue.

Le nexting en médecine : pas un placebo

Et n’oublions pas le pouvoir du nexting dans le champ médical. Une étude réalisée en 2011 et intitulée The Effect of Treatment Expectation on Drug Efficacy : the Analgesic Benefit of the Opioid Remifentanil confirme ce que plusieurs d’entre nous soupçonnons depuis longtemps.

Le rapport affirme : « Sur la base de preuves subjectives et objectives, nous soutenons que les attentes d’un individu quant aux effets d’un médicament influencent de façon critique son efficacité thérapeutique et que les mécanismes régulateurs du cerveau diffèrent en fonction des attentes. Nous proposons qu’il pourrait être nécessaire d’intégrer les croyances et les attentes des patients dans les régimes de traitement de la toxicomanie en plus des considérations traditionnelles afin d’optimiser les résultats du traitement. » En d’autres termes, le résultat que vous attendez de vos médicaments et de votre traitement va influencer votre guérison.

En fait, le nexting cible notre pensée d’une manière qui active certaines parties de notre cerveau. Comme le dit Tali Sharot, auteur de The Optimism Bias : « Un cerveau qui n’attend pas de bons résultats ne reçoit pas de signal lui disant : « Attention, mauvaise réponse ! ». Ce type de cerveaux n’apprend pas de ses erreurs, il est moins susceptible de s’améliorer avec le temps. Les attentes se réalisent d’elles-mêmes en modifiant notre performance et nos actions, ce qui, en fin de compte, influe sur ce qui se passera dans l’avenir. »

Mais qu’en est-il du pouvoir de l’instant présent ?

Bien sûr, tous les fans d’Eckhart Tolle vont déclarer : « Et si on vivait dans l’instant présent ? » S’il peut être problématique de se projeter uniquement dans le futur, il est tout à fait possible de vivre heureux dans le présent et d’anticiper l’avenir avec un grand plaisir. Comme le dit Abraham-Hicks :

« Sois heureux de ce qui est, et impatient de ce qui est à venir. »

Si l’on en croit le Dr Lickerman :

« Anticiper quelque chose d’agréable semble avoir un pouvoir presque inégalé pour faire briller notre présent. »

La bonne nouvelle, c’est que chacun d’entre nous peut commencer à pratiquer le nexting dès aujourd’hui.

Alors, qu’allez-vous nexter ?

Pour aller plus loin

Cet article se base sur un texte en anglais publié sur le blog de Kathy Gottberg, smartliving365.com, disponible ici.

Crédit Photo: Hudson Hintze

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Barbara Reibel

Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot

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