Hypnothérapie ou auto-hypnose : laquelle choisir ?

Psycho

12 fevrier, 2018

L’hypnose a influencé de nombreuses disciplines modernes comme la sophrologie, les techniques de relaxation ou encore l’EMDR (Eye movement desentization and reprocessing). Elle a aussi donné naissance à une version « portable », l’auto-hypnose, qui permet à chacun d’avancer à son rythme sur le chemin de la connaissance de soi.

Concrètement, comment se passe une séance d’hypnose ?

Une séance d’hypnose destinée à résoudre une difficulté physique ou psychologique dure entre 60 et 90 minutes. Elle commence par une discussion entre le praticien et la personne qui le consulte pour définir le problème. La seconde partie de la séance est dévolue à la transe, cet état modifié de conscience. Pour y entrer, aucun pendule, ni regard subjuguant, seule la voix de l’hypnothérapeute destinée à induire un état proche de la somnolence. Ici, il n’y a pas de place pour une injonction autoritaire comme dans l’hypnose de spectacle.

Pratiquée avec un professionnel, l’hypnose est sans danger

Pendant la transe, qui peut être plus ou moins profonde, le sujet demeure toujours conscient et lucide, et peut l’interrompre à tout moment. Si un danger intervient ou si la séance ne se passe pas comme il le souhaite, il peut rouvrir les yeux et réagir immédiatement ou ne pas entrer dans l’hypnose.

Selon l’échelle de « suggestibilité hypnotique » mise au point par l’université de Stanford, 5 % d’entre nous sont réfractaires à l’hypnose et 10 % seulement parviennent à entrer rapidement en état d’hypnose profonde. Mais on ignore toujours pourquoi : il n’y a, à ce jour, aucune corrélation démontrée entre la structure de la personnalité et la capacité à se laisser hypnotiser.

Un outil au service de la personne et de son bien-être

L’hypnose est également aujourd’hui un des outils du psychothérapeute. Elle fait partie des thérapies brèves, nécessitant entre 3 et 10 séances. Elle est employée dans des indications très larges et concernant beaucoup de problématiques humaines, comme l’arrêt du tabac, le surpoids et la boulimie, le stress, les phobies, les névroses, l’anxiété, mais aussi les troubles digestifs, les maladies dermatologiques (eczéma, psoriasis, etc.), les rhinites à répétition, etc.

L’intérêt de la version « portable »

Dans le droit fil des techniques très prisées d’auto-aide, l’autohypnose permet de se faire entrer soi-même en transe afin de se relaxer, d’obtenir la réponse à des questions qui nous agitent ou tout simplement de lutter contre des problèmes de dépendance, de poids, etc.

Il existe différentes méthodes d’autohypnose mais le cheminement est à peu près toujours le même : la première phase consiste à s’asseoir confortablement dans un endroit calme et à prendre plusieurs respirations profondes pour se détendre. La deuxième phase est un compte à rebours qui sert d’induction pour permettre de rentrer dans l’état de transe. Ensuite vient l’autosuggestion : il s’agit de répéter plusieurs fois comme un mantra une phrase du type : « je suis calme, détendu(e), serein(e) et en pleine possession de tous mes moyens, je suis totalement en contrôle de moi-même en toutes circonstances et en toutes situations ». La 4ème phase, enfin, est celle du retour à la normale.

L’intérêt de l’autohypnose réside dans sa « portabilité » : elle peut se pratiquer n’importe où et à tout moment. Les solutions qui s’imposent à nous prennent la forme d’intuitions ou de pensées éclair. On se sent apaisé, plus serein.

Si vous souhaitez tenter l’aventure de l’hypnose, pourquoi ne pas commencer par là avant de vous adresser à un praticien ?

Source : L’hypnose, B. Reibel et F. Schull, Collection En 1 mot, 2015

Barbara Reibel

Coach Happiness, Auteure et Blogueuse
Fondatrice du site Happiness Factory et du blog En 1 mot

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